Les métiers les plus demandés d'ici à 2030: Quels sont-ils et comment s'y préparer?

 

Les métiers les plus demandés d'ici à 2030: Quels sont-ils et comment s'y

préparer?

Quels sont les métiers qui recruteront le plus à l'horizon 2030 selon les chiffres communiqués par la Dares, la direction de l'animation de la recherche des études et des statistiques?

Tous les secteurs seront en déficit potentiel à l'horizon 2030, c'est-à-dire qu'ils auront plus d'offres d'emploi à offrir que de disponibles pour répondre à ce besoin.

Ce déséquilibre peut être catégorisé ainsi : en rouge les régions avec un déséquilibre supérieur à 5%, en orange les régions avec un déséquilibre autour de 5% (ce qui correspond à la moyenne nationale), et en bleu les régions dont le déséquilibre devrait être inférieur à 5%. En fonction des métiers, certaines régions sont plus ou moins attractives et les difficultés de recrutement vont s'accentuer partout, notamment pour les conducteurs de véhicules, les cadres administratifs et financiers, les cadres commerciaux, les employés de maison et les aides à domicile.

En particulier en Bretagne, dans les Pays de la Loire et en Nouvelle-Aquitaine, concernant les maraîchers, les viticulteurs et les jardiniers, on note un potentiel déficit de main-d'œuvre dans les régions agricoles, donc en Nouvelle-Aquitaine et en Bretagne, ainsi que dans les régions viticoles, c'est-à-dire en Bourgogne Franche-Comté et dans le Grand Est.

Pour les techniciens de maintenance, les déficits seront marqués en Corse, en Occitanie, en Nouvelle-Aquitaine et en Bretagne, mais ils seront toutefois inférieurs à 9%, voire même inexistants dans les régions les plus peuplées, c'est-à-dire en Île-de-France, en Provence-Alpes-Côte d'Azur, dans les Hauts-de-France et en Auvergne.

Quant au métier de cadre de conception et de recherche, le scénario anticipe une croissance de l'emploi dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et en Occitanie.

Toutefois, si ces grandes métropoles de la façade atlantique et du bassin méditerranéen attirent de nouveaux travailleurs, le nombre de jeunes débutants reste insuffisant pour combler le nombre de postes créés ou laissés vacants par les seniors.

Enfin, les secteurs de l'informatique, de l'information communication, de la recherche et développement, de la gestion des entreprises et des soins aux personnes seront porteurs dans la région francilienne.

La Dares prévoit une baisse du taux de chômage d'ici 2030 et estime que 450 000 personnes auront retrouvé un emploi d'ici là.

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